Gaz à effet de serre : réfléchir à son empreinte carbone fait modifier son système
Éleveur laitier, Christian Masserot agit, depuis son installation, à la réduction de son empreinte carbone. Il participe pleinement aux actions mises en place par son OP, l’APBO, et vient d’achever son 3e audit Cap2ER.
Éleveur laitier, Christian Masserot agit, depuis son installation, à la réduction de son empreinte carbone. Il participe pleinement aux actions mises en place par son OP, l’APBO, et vient d’achever son 3e audit Cap2ER.

Christian Masserot est éleveur laitier à Bais, depuis 1997. À la tête d’un troupeau de 100 Prim’holstein, il produit 840 000 litres de lait conventionnel, vendus chez Bel. Son exploitation, sur 114 ha, est de plus en plus tournée vers le pâturage et les fourrages. La chasse au carbone n’est pas un phénomène nouveau pour cet éleveur qui en est à son 3e diagnostic. Le premier, il l’a réalisé en 2007. « Je voulais connaître le bilan carbone d’un litre de lait », glisse celui qui avait déjà replanté 750 m linéaires de haies bocagères et remplacé une partie des parcelles de maïs de son prédécesseur par des prairies temporaires. Il achète alors un pré-refroidisseur, sème des protéagineux et du colza. « On faisait de l’huile végétale pour faire tourner le tracteur de la Cuma », indique Christian Masserot — il préside la Cuma des Collines —. En 2014, il entame un 2e diagnostic carbone de son exploitation.