Fourrages 2023 : « Les maïs ont de l’énergie, mais il va falloir corriger la protéine »
Dominique Landais est consultant « nutrition et robot » chez Seenovia. Il nous livre les premiers résultats des analyses des maïs fourragers tout juste récoltés.
Dominique Landais est consultant « nutrition et robot » chez Seenovia. Il nous livre les premiers résultats des analyses des maïs fourragers tout juste récoltés.

Comment est la récolte de maïs cette saison ?
Normalement, on ne devrait pas encore parler du maïs 2023 puisque l’on est fin octobre et qu’il faudrait toucher au maïs au moins 60 jours après l’avoir mis en silo. Avant cela, les effets sont perturbés par un manque de temps de séjour en silo, soit sur des fermentations à peine terminées, soit avec une maturation du grain à peine faite.
Il est donc trop tôt pour en parler ?
Un silo de maïs c’est un peu comme des cerises en bocal : on le referme bien et on l’oubli pendant 2 à 4 mois. Il est donc tôt pour tirer un bilan global. Et même au niveau des analyses : on a qu’une partie des échantillons, peu de résultats des maïs les plus tardifs et de ceux de notre zone Nord. En plus, ces analyses sont réalisées avec du fourrage vert, elles sont moins fiables qu’avec le maïs fermenté.