Festival d'Évron : un peu plus de 300 animaux attendus
Cette année, le traditionnel concours d’animaux de viande de Noël accueillera 308 bovins. Un chiffre en légère baisse par rapport aux trois dernières éditions.

La 23e édition du concours d’animaux de Noël, proposée par le Festival de la Viande d’Évron, se tient samedi 7 novembre au foirail des Grands-Prés à Évron, avec, au programme, 308 bovins (à la clôture des inscriptions le 8 novembre dernier). Un chiffre en baisse par rapport aux trois dernières années, qui ont vu concourir 332 (2016), 312 (2017) et 320 (2018) animaux. Même constat du côté des élevages représentés. Ils seront 149 au lieu de 154 l’an dernier.
Autre constat : le nombre de bœufs poursuit sa baisse. Ils seront 77, contre 91 l’an passé et 115 en 2017 ! Le marché des bœufs n’a toujours pas retrouvé le beau fixe. À l’opposé les vaches continuent d’augmenter leur nombre. Elles seront 112, contre 105 en 2018 et 85 en 2017. Chez les génisses, légère baisse de 5 unités dans l’effectif pour atteindre les 119 individus.
Parmi les races, la Rouge des Prés sera une nouvelle fois très représentée, avec 33 mâles (en 3 sections), 47 femelles (4 sections depuis 3 ans) et 17 (en une section) à pour les vaches. La race Charolaise sera présente avec 35 bovins et une seule section par catégorie, soit 9 mâles, 16 femelles et 10 vaches. En Limousine, deux sections de vaches sont programmées (30 animaux). Pour les Blondes d’Aquitaine (26 animaux), on note pour la 2e année consécutive, le maintien d’une deuxième section.
Toujours parmi les races, 17 Parthenaises constitueront une session bien remplie, avec 6 vaches de plus que l’an passé. Les Blanc Bleu et Croisés seront 27, répartis entre 11 mâles et 16 femelles. À ces races s’ajoutent les croisements (8 mâles, 10 femelles), la catégorie « races diverses » avec une petite section de 8 mâles, une section de 14 femelles et une section de 12 vaches. Autre catégorie, les « toutes races de plus de 46 mois ». Y participeront 8 mâles (soit 6 de moins que l’an dernier) et 16 femelles (une section contre deux sections en 2018 avec un effectif total de 19)
Pour rappel, l’inter-races femelle avait été remporté, l’an dernier, par Didier Carré avec une Charolaise vendue dans la foulée aux abattoirs de Kermené à 10,50 €/kg. Chez les vaches, l’inter-races avait été attribué à une Parthenaise, élevée par la Scea Bouchaillère, de Sevremoine (49) et acquise pour 14 euros le kg par la boucherie Mellier, à E (76). Enfin, Vincent Béatrix, de de Saint-Ouen-en-Champagne, dans la Sarthe, était repari avec la plaque de l’inter-races mâles pour son Rouge des Prés que les consommateurs ont pu retrouver sur l’étal de la boucherie du Super U à Gorron, après une négociation conclue avec l’éleveur à 10 €/kg. Il reste à espérer des prix à cette hauteur cette année et, surtout, une moyenne élevée, digne de la qualité bouchère des animaux proposés à chaque fois à Évron.