Epandages et qualité de l’air : un enjeu de plus en plus fort !
L’agriculture est de plus en plus confrontée aux enjeux de la qualité de l’air. Les épandages au printemps sont régulièrement critiqués en raison des émissions gazeuses qu’ils génèrent. De nombreuses questions se posent alors : Quelles sont bonnes pratiques utiliser ? Quels enjeux sur mon plan de fertilisation ? Quelles conséquences économiques ?
L’agriculture est de plus en plus confrontée aux enjeux de la qualité de l’air. Les épandages au printemps sont régulièrement critiqués en raison des émissions gazeuses qu’ils génèrent. De nombreuses questions se posent alors : Quelles sont bonnes pratiques utiliser ? Quels enjeux sur mon plan de fertilisation ? Quelles conséquences économiques ?

L’épandage des effluents d’élevage contribuent pour environ 20 % aux émissions d’ammoniac (NH3) agricoles contre 26 % pour la fertilisation minérale (Citepa, 2018). Mais si la contribution est importante, les leviers de réductions le sont aussi. Voyons quels sont les principaux facteurs contrôlant les émissions d’NH3.
Des projets de recherche récents (Volt’air, Evapro, Teplis...) ont montré que les phénomènes de volatilisation sont très dépendants des types d’effluents, des systèmes d’épandages utilisés, qu’ils ont lieu dans les toutes premières heures après l’épandage (voir image) et qu’ils sont très dépendants des conditions météorologiques lors de l’épandage (vent, ensoleillement et température). Ainsi, l’emploi de matériels spécifiques tels que le pendillard, l’injection dans le sol ou l’enfouissement permet de réduire significativement le risque de volatilisation.