Développement : l’Afdi, 40 ans en novembre
Vendredi 11 juin, en après-midi l’Afdi 53 tenait son assemblée générale. L’occasion d’annoncer le contenu des 40 ans de l’association en Pays de la Loire.
Vendredi 11 juin, en après-midi l’Afdi 53 tenait son assemblée générale. L’occasion d’annoncer le contenu des 40 ans de l’association en Pays de la Loire.

« 40 ans, cela se fête ! », se réjouit Stéphane Guioullier, président de l’Afdi de la Mayenne, lors du l’assemblée générale de l’association humanitaire, vendredi 11 juin, à la Maison des Agriculteurs. Si différents événements se tiennent en Pays de la Loire, en Mayenne, les 40 ans auront lieu les 24 et 25 novembre.
Le 1er jour, un mercredi, les adhérents se retrouveront chez un agriculteur mayennais engagé depuis plusieurs années en agriculture de conservation des sols. Le sol, fil rouge de cet anniversaire, car pour le lendemain, à l’Agricampus de Laval, l’Afdi a invité Daniel Nahon, « spécialiste des sols », à tenir une conférence sur ce thème du sol. Daniel Nahon a notamment été professeur à Abidjan et Sao Paulo et est auteur de plusieurs ouvrages sur l’agriculture dans le monde. Autant dire qu’il « sensibilisera le public français à l’agriculteur d’ailleurs ». C’est là le cœur de l’action de l’Afdi : le développement social et économique par l’agriculture. Des témoignages d’Afrique sont attendus, pour marquer plus encore les liens de partenariats entre l’Afdi et trois pays du Sud : la Tunisie, le Burkina Faso et la République démocratique du Congo.
En Tunisie, « les organisations de producteurs arrivent bien à mener leur barque », mais la situation est bien plus complexe avec les deux autres pays.
« Le Burkina est au bord du chaos », souligne Stéphane Guioullier. Malgré cela, le travail déjà réalisé avec les organisations locales (une fédération des professionnels agricoles et une coopérative de prestation des services agricoles) « continue ». « Ces structures tiennent le lien social. »
La situation n’est guère mieux en République démocratique du Congo. Là-bas, l’action de l’Afdi consiste à aider des femmes victimes des conflits armés à répétition et à les réinsérer dans la société via l’agriculture.
Aussi, si l’année sanitaire 2020 n’a pas aidé à suivre de près les évolutions, « les échanges et les déplacements seront encore compliqués pour cette année », estime Stéphane Guioullier.