Anefa 53
Des sweats pour oser l’agriculture
Le lundi 28 février, l’Anefa 53 remettait à des lycéens lavallois des sweats récompensant leur victoire lors d’un jeu d’adresse autour des métiers de l’agriculture. La remise des prix, organisée à l’Agricampus Laval, a distingué neuf terminales en Bac pro CGEA.
Le jeudi 18 novembre 2021, lors de l’Instant JA à l’hippodrome de Laval, l’Anefa 53 faisait la promotion des métiers et des formations agricoles. L’association mayennaise proposait de découvrir les métiers de l’agriculture avec un jeu d’adresse intitulé « Game of bottes ». « Il s’agissait de lancer des petites bottes sur une cible percée de quelques trous », explique Audrey Cormier, chargée de mission emploi-formation à l’Anefa 53. C’est avec des sweats à capuche floqués « Je sème, donc je suis » et du logo #oselagriculture que la présidente de l’Anefa 53, Sandra Racine, a récompensé les gagnants, tous en Bac pro CGEA, ce lundi 28 février 2022, à l’Agricampus Laval. Deux équipes ont ainsi été distinguées : « Gestion 2.0 » et les « JA de demain ». C’est « la première fois que l’Anefa 53 remet ce genre de produits », a précisé Audrey Cormier, elle qui s’occupe de « mettre en relation les jeunes avec les employeurs », a résumé Sandra Racine devant la classe de lycéens. Cette remise de prix était aussi « une bonne occasion de parler de leur avenir et des possibilités que propose l’association », a commenté la présidente d’Anefa 53.
La moitié projette de s’installer
« On est en gros manque de main-d’œuvre en Mayenne. Nous sommes à la recherche de jeunes salariés qualifiés. J’insiste sur le mot « qualifié », je ne parle pas de cueillette par exemple », a poursuivi Sandra Racine. Sur l’année 2021, « l’Anefa 53 proposait 180 offres via le site internet oselagriculture.fr, a précisé Audrey Cormier. Toutefois, il ne faut pas se cantonner à ce qu’il y a écrit sur les offres d’emploi. N’hésitez pas à appeler directement les employeurs pour savoir ce qu’il peut proposer ». Une large palette d’offres agricoles qui peut aider les jeunes au moment de trouver un stage, une alternance, un premier job... « C’est une bonne alternative pour vous qui êtes en recherche », a commenté Célia Dubos, leur enseignante.
Sur la vingtaine de lycéens présents en classe, dont la majorité est issue du milieu agricole, la moitié projette de s’installer. « Ça fait plaisir de constater cette volonté de votre part et ça prouve que le métier ne vous fait pas peur », a conclu Sandra Racine.