Criminels de l’élevage : le procès de la bêtise
Vendredi 28 janvier 2022, le tribunal du Mans était le théâtre d’un procès hors-normes, celui de neuf activistes animalistes qui comparaissaient pour des faits d’intrusions, vols d’animaux, dégradations, menaces et insultes, perpétrés entre 2020 et 2021 dans des exploitations d’élevage du Grand Ouest, de l’Eure au Finistère, en passant par les Pays-de-la-Loire, dont la Mayenne.
Vendredi 28 janvier 2022, le tribunal du Mans était le théâtre d’un procès hors-normes, celui de neuf activistes animalistes qui comparaissaient pour des faits d’intrusions, vols d’animaux, dégradations, menaces et insultes, perpétrés entre 2020 et 2021 dans des exploitations d’élevage du Grand Ouest, de l’Eure au Finistère, en passant par les Pays-de-la-Loire, dont la Mayenne.
Le spectacle s’est autant déroulé à l’extérieur que dans le palais de justice. S’il n’y a pas eu à déplorer d’affrontements directs -de nombreux CRS avaient été déployés par les autorités- les deux groupes de soutiens se sont affrontés devant micros et caméras à coups de pancartes et de slogans. Au procès Demeter des animalistes, répondait le "liberté, égalité, bien manger" des agriculteurs. Une différence notable, toutefois, distinguait les deux camps : face aux insultes et invectives hargneuses prof.r.es par les militants animalistes, les agriculteurs présents, emmenés par la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, ont opposé le plus grand calme.
Les victimes sont des bourreaux