Claude Marchais (Sunlait) : « Je veux mettre les adhérents au coeur de Sunlait »
Le 15 septembre, l'AOP Sunlait a élu un nouveau président : Claude Marchais. Âgé de 56 ans, l'agriculteur habite en Sarthe. Il est installé en Gaec avec son épouse et son beau-fils, en polyculture élevage. Solidarité, écoute, confiance... sont ses maîtres mots.

>> Vous avez été élu président de Sunlait pour 2 ans. Quels sont vos objectifs pour ce mandat ?
Claude Marchais : Tout d'abord je souhaite remercier mon prédécesseur, Denis Berranger qui est un des membres fondateurs de Sunlait. Son équipe a construit une structure efficace qui a su fédérer des OP avec des territoires et des identités fortes. Ils ont su négocier avec notre client et coconstruire la gestion des volumes, un dossier de financement pour les adhérents, une responsabilité sociale des entreprises commune.
>> Quels sont vos objectifs ?
Mes objectifs sont simples. Je souhaite m'inscrire dans la continuité. Nous avons une structure forte et reconnue et demain nous allons remettre l'adhérent au coeur de Sunlait. Les Administrateurs ont des mandats de représentativité, mais Sunlait et les OP sont les outils de chaque producteur. Sans les producteurs il n'y aurait pas d'OP. Je souhaite créer un sentiment d'appartenance fort. L'OP doit être l'interlocuteur privilégié de nos adhérents. Nous devons investir durablement pour prendre notre place dans la filière.
>> Comment comptez-vous procéder ?
C.M. : Dans un premier temps, je souhaite être à l'écoute des adhérents de nos OP. Je m'engage à visiter les 10 OP Sunlait pour comprendre les besoins des conseils d'administration, mais également ceux des adhérents. Pour moi, il est important de connaître les gens pour bien les représenter. Je ferai ce travail avec d'autres administrateurs Sunlait afin de créer une cohésion de groupe.
Dans un deuxième temps, je veux travailler avec les commissions. Nous avons la chance d'en avoir quatre qui font un travail exceptionnel. En croisant les attentes des adhérents avec les forces en présence, nous pourrons nous réinventer !
Dans un troisième temps, je souhaite que Sunlait trouve d'autres sources de financement. L'unité de nos OP, la stabilité de la structure doit nous permettre d'aller chercher des financements au niveau national (par l'AOP) et départemental (par les OP). Pour grandir et être force de proposition il nous faudra du budget.
Retrouvez l'intégralité de cet interview dans votre journal Agri53 du 9 octobre 2020