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Chambre d’agriculture : la positive attitude !

La Chambre d‘agriculture a tenu sa session de printemps mardi, à la Maison des agriculteurs. Hormis le classique tour d’horizon de l’actualité, les élus veulent communiquer sur l’agriculture qui fonctionne.

Stéphane Guioullier, président de la Chambre d’agriculture de la Mayenne, et Michel Peigner, son directeur délégué.
© VG-Agri53

Prendre le contre-pied des sujets traditionnellement traités lorsque l’on parle d’agriculture — à savoir : les prix, les difficultés du quotidien — pour donner une image plus positive du métier, c’est l’orientation choisie par les élus de la Chambre d’agriculture lors de sa session du mardi 15 mars. « L’agriculture positive sera notre fil rouge de cette année 2022 », a déclaré Stéphane Guioullier, président de la Chambre d’agriculture de la Mayenne, lors de la conférence de presse organisée à l’issue de la session. « 20 % des agriculteurs mayennais sont en grande difficulté et nous les accompagnons avec la cellule Réagir. Pour autant, cela signifie que 80 % équilibrent leurs comptes, voire vivent très bien de leur métier, a-t-il poursuivi. Notre défi c’est le renouvellement des générations. Comment peut-on relever ce défi si nous communiquons sur ce qui ne marche pas ? » L’objectif affiché est clair : « montrer qu’il y a de vraies réussites dans la profession ». Par réussite, Stéphane Guioullier entend « concilier vie professionnelle et vie familiale, gagner de l’argent, être bien dans sa vie ». Ce, sans pour autant remettre en cause l’aspect revendicatif, pensant notamment « à la loi Égalim, à la façon de fixer les prix »

Rendez-vous en novembre

Aussi, sur la même lignée des fermes ouvertes de novembre et décembre derniers — qui avaient pour slogan « Des agriculteurs bien dans leurs bottes » —, deux axes sont privilégiés. « D’abord essayer de dresser le portrait-robot de l’agriculteur qui réussit. À quoi ressemble-t-il ? » Ce portrait-robot sera fait en collaboration avec le Cerfrance…

Deuxième axe, une enquête auprès des jeunes des établissements agricoles de la Mayenne. « Qu’est-ce qui fait rêver les jeunes des établissements agricoles dans le métier d’agriculteur ? Comment envisagent-ils leur futur métier ? Qu’est-ce qui les anime ? », questionne Stéphane Guioullier. Pour le président de la Chambre, impossible de bien céder son exploitation si elle ne cadre pas avec les aspirations de la nouvelle génération. L’idée de cette enquête a démarré avec le lycée agricole de Laval, mais « nous voulons associer tout le monde, les MFR et les autres établissements, privés comme publics ». Ainsi, « chaque équipe territoriale va contacter les établissements de son secteur avec une trame commune », ajoute Michel Peigner, délégué consulaire départementale. Le portrait-robot et les résultats de l’enquête auprès des jeunes devraient être dévoilés en novembre prochain. L’occasion d’organiser « une session élargie, voire en faire un événement », a conclu le président de la Chambre d’agriculture de la Mayenne.

 

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