Céréales bio : « Semer tard pour éviter les mauvaises herbes »
La période des semis d’automne se joue avec la météo. Plus encore en agriculture biologique afin d’éviter la croissance d’adventices. Reportage à Averton.
Louis Pattier est installé en EARL avec son frère, Thomas, en agriculture biologique, à Averton. Sur les 110 hectares de l’exploitation, ils élèvent 40 Charolaises allaitantes dont les veaux sont vendus essentiellement sur le marché français, de la volaille de chair avec Loué et cultivent des céréales. « Cette année, nous avons commencé nos semis de céréales un peu plus tôt que les autres années », explique Louis. La semaine dernière, plus précisément. « Là, les ¾ sont faits. Il nous reste environ 7 hectares à semer. On attend la fenêtre de beau temps pour finir », nous confiait-il mardi dernier. Pas question non plus de trop attendre, même si « en bio, il faut semer plus tard pour éviter le développement des mauvaises herbes ». Mais l’expérience parle : « il y a deux ans, tout le monde, en bio comme en conventionnel, s’est fait avoir avec les pluies avant les semis.