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« Ce sont des vaches rustiques, avec une facilité de vêlage »

Installé à la Croixille, Éric Lerouge élève des vaches allaitantes de race Salers.

Éric Lerouge est passionné par la race Salers.
Éric Lerouge est passionné par la race Salers.
© A.F

C’est sur le tard qu’Éric Lerouge a repris l’exploitation familiale qui se libérait pour démarrer son élevage de Salers. Après une carrière comme plombier, électricien, chauffagiste à son compte, Éric Lerouge a fait le choix de changer de métier et de suivre sa passion pour la race Salers. En s’installant, il se sépare des troupeaux de laitière et de Charolaise et achète une trentaine de mères de race Salers. « Je voulais sortir de mon métier contraignant, ce n’était pas pour retourner sur un métier d’agriculteur contraignant comme le lait » explique-t-il. Il ajoute : « c’est une race facile à conduire, quand elle est en confiance. Elles sont méfiantes quand elles ne connaissent pas les gens ». Sur ses 43 ha de terres, il cultive du méteil pour l’alimentation du troupeau et le reste de la surface est en herbe, lui permettant d’être autonome pour l’alimentation du troupeau. Il achète seulement un peu de paille d’orge de printemps cette année pour ses génisses. «Ce sont des vaches rustiques, avec une facilité de vêlage. En 4 ans, je n’ai dû intervenir qu’une seule fois pour un vêlage » précise-t-il. Pour l’instant Éric Lerouge conserve toutes ses génisses pour agrandir son troupeau et vend les broutards à 10 mois. Des broutards élevés à l’herbe. Pour améliorer encore la croissance des veaux, Éric Lerouge souhaite avoir un maximum de vêlage durant le mois de septembre, pour que les broutards profitent au maximum de l’herbe sur leurs derniers mois : «les mères ont du lait pour nourri leurs veaux durant 8 mois, au printemps, elles ont même trop de lait, en décalant les vêlages sur septembre cela leur permettra d’être au lait durant l’hiver puis de profiter de l’herbe de printemps ». Éric Lerouge envisage également de se lancer dans la vente directe : «je pense commencer la vente directe d’ici la fin de l’année, car il y a de la demande. Si cela fonctionne bien, j’envisage d’investir dans un laboratoire pour faire la transformation». En termes de bâtiments, seules les vaches sont rentrées l’hiver, pour deux mois. Le reste du temps, elles vivent en pâture : «investir dans des grands bâtiments ce n’est pas forcément nécessaire quand on a des terres portantes ». Actuellement sur l’exploitation, Éric Lerouge compte 117 animaux, de tout âge avec environ 50 vêlages. Sa volonté serait de pouvoir atteindre les 100 vêlages par an. En augmentant son cheptel, Éric Lerouge souhaite aussi pouvoir reprendre des terres pour avoir plus de surface. Son fils, qui a réalisé un Bts Acse à la Futaie à Port-Brillet souhaite s’installer avec son père, permettant ainsi de conforter l’exploitation.

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