Bovins et pathologies des onglons : à ne pas sous-estimer
Les boiteries sont dues à 90 % à des maladies du pied. Citons parmi les principales le fourchet, la fourbure (subclinique ou chronique), la dermatite digitée ou maladie de Mortellaro, mais on peut observer également des panaris, des abcès ou ulcères. Ces affections se traduisent par des lésions multiples et variées qu’il est important de savoir repérer.
Les boiteries sont dues à 90 % à des maladies du pied. Citons parmi les principales le fourchet, la fourbure (subclinique ou chronique), la dermatite digitée ou maladie de Mortellaro, mais on peut observer également des panaris, des abcès ou ulcères. Ces affections se traduisent par des lésions multiples et variées qu’il est important de savoir repérer.

Un animal boiteux éprouve plus de difficultés à se déplacer compte tenu de la douleur. Les boiteries constituent une des principales atteintes au bien-être des vaches laitières. L’animal boiteux va moins s’alimenter et moins s’abreuver, et par conséquent, il produira moins de lait. Parallèlement, les performances de reproduction peuvent être altérées, car la détection des chaleurs est rendue plus délicate du fait d’une limitation du chevauchement. C’est une source de stress pour l’animal, qui se diffuse également auprès de ses congénères.
Au final, les conséquences des boiteries sont multiples. Les coûts et pertes économiques liés aux boiteries sont élevés et les soins aux animaux engendrent du travail supplémentaire. À titre d’exemple, un ulcère de la sole sur une vache laitière peut entraîner une perte globale de l’ordre de 300 à 600 euros (selon l’Institut de l’Élevage en 2008).