Bien-être animal et confort de travail
Mardi 25 juin 2019, Élevance proposait une ferme ouverte à Congrier. Un bâtiment neuf, conçu par la Chambre d’agriculture de la Mayenne, qui abrite 150 laitières et une salle de traite rotative de 28 places de GEA.

C’est le service « Bâtiment » de la Chambre d’agriculture de la Mayenne qui a dessiné la stabulation de 130 mètres de long et la salle de traite qui la jouxte. Une stabu conçue pour accueillir les 150 vaches laitières du Gaec de l’Angebaudière, à Congrier et dont l’évolution — de même taille — est déjà prévue dans les plans. « L’ensemble fonctionne depuis un an. Auparavant, l’exploitation disposait de 3 sites, d’une petite cinquantaine de laitières chacun », explique Jean-Marc Pilet, chef du service ad hoc à la Chambre. Passé de 3 associés à 2, le Gaec de la famille Gatineau a regroupé son site laitier, « avec des équipements prévus pour le confort des animaux et du travail des deux frères », indique Olivier Collot, de la société Elevance (groupe Agrial). Les laitières se répartissent dans les trois rangées de logettes. Des logettes avec, au sol, des tapis caoutchouc. « Le modèle Wingflex de la marque Kraiburg a été choisi pour sa souplesse », glisse le représentant d’Agriest. Quant aux aires d’exercices, elles sont recouvertes du nouveau tapis Profikura, qui allie « souplesse, adhérence et abrasion ». Cinq racleurs, « pilotés par un seul boitier », permettent le nettoyage de ces aires d’exercice, vers le canal central, puis la fosse.
Côté traite, le Gaec a opté pour un autorotor Magnum 40 de GEA, installé par Élevance. « C’est un 28 postes. L’éleveur, placé à l’intérieur, est seul pour la traite. C’était le choix du Gaec : une seule personne pour traire », détaille Olivier Collot. « Un bras d’assistance soulage l’éleveur qui n’a plus à porter le faisceau, et un plancher mobile s’adapte à la stature du trayeur, là aussi pour éviter les troubles musculo-squelettiques. » Les éleveurs ont opté pour des faisceaux à IQ, c’est-à-dire sans entrée d’air durant la traite, ce qui optimise l’hygiène pendant la traite. Aussi, les 4 voies sont isolées les unes aux autres : « pas de remontée de lait d’une voie vers l’autre. La traite se fait voie par voie », poursuit Olivier Collot. Les vaches, dans l’aire d’attente, sont poussées par un chien électrique qui présente l’originalité d’être équipé d’un nettoyeur. Ainsi, au fur et à mesure que la barrière avance vers la salle de traite, l’aire d’attente est nettoyée.
Côté suivi du troupeau, 6O vaches sur 150 sont équipées de détecteurs de chaleurs, de rumination et d’ingestion. C’est un équipement Medria, suivi par Seenovia. Quant aux veaux, ils sont à l’extérieur du bâtiment, sous des niches individuelles ou collectives Calfotel.