Enquête
28 % des agriculteurs de Mayenne Communauté ont plus de 55 ans
La Chambre d’agriculture, en partenariat avec Mayenne Communauté, a réalisé courant 2021 une enquête auprès des exploitants de plus de 55 ans sur leur projet de transmission d’activité.
La Chambre d’agriculture, en partenariat avec Mayenne Communauté, a réalisé courant 2021 une enquête auprès des exploitants de plus de 55 ans sur leur projet de transmission d’activité.

Avec un taux de retour de 91 %, cette enquête a pu permettre d’établir un panorama précis des projets de transmission sur le territoire de Mayenne Communauté. Une restitution de cette enquête s’est tenue le 30 novembre dernier à Aron.
Cette enquête a pu être menée à bien grâce au soutien financier de l’État et son programme d’Aide à l’Installation et à la Transmission en Agriculture.
Les fermes de Mayenne Communauté sont tournées à 80 % vers l’élevage bovin, avec 37 % des exploitations spécialisées en bovin lait. En conséquence, l’assolement observé est majoritairement destiné à l’alimentation animale (43 % de la SAU est en prairies).
En parallèle, de nombreuses entreprises agroalimentaires sur le secteur pourvoyeuses d’emplois (environ 1 000 salariés) sont directement dépendantes du dynamisme et du bon fonctionnement des exploitations agricoles du territoire.
Sur les 263 agriculteurs de plus de 55 ans recensés sur le territoire, seulement 169 sont directement concernés par la transmission dans les 8 ans à venir.
L’impact de la transmission dans les prochaines années est différent suivant les communes :
- entre 0 et 18 exploitants concernés,
- entre 0 et 14 exploitations,
- entre 0 et 72 % de la SAU.
Près 50 % sans repreneur connu
Parmi les exploitants concernés par la transmission, 47 % n’ont à ce jour pas de repreneur connu ou confirmé (en réflexion ou souhait d’installer, mais sans successeur connu).
La production bovin lait ayant le plus grand nombre d’exploitations concernées par la transmission, c’est également elle qui souffre le plus de perspectives de transmission, avec 65 % des exploitants qui à ce jour n’ont pas de successeur.