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« Je n’ai jamais vu des maïs comme cela ! »

Jeudi 13 août, des représentants de la Ddt, de la Chambre d’agriculture et des syndicats agricoles ont fait un tour de parcelles dans le département. Objectif : estimer l’état des fourrages avant récolte pour instruire un éventuel dossier de calamité sécheresse.

Claude Charon représentait la Chambre d'agriculture de la Mayenne à ce tour de champs des fourrages, avec la Ddt et les syndicats agricoles.
Claude Charon représentait la Chambre d'agriculture de la Mayenne à ce tour de champs des fourrages, avec la Ddt et les syndicats agricoles.
© VG-Agri53

Claude Charon représentait la Chambre d’agriculture, jeudi 13 août 2020, pour ce tour des parcelles. « Nous avons visité six exploitations », explique Claude Charon. À Ballots, Chemazé, Saint-Denis-d’Anjou, Assé-le-Bérenger, Saint-Fraimbault-de-Prières et Villepail. À Ballots, « les maïs ont souffert de la sécheresse, mais avec des rendements qui vont rester à peu près corrects. Les 70 mm d’eau qu’ils ont pris mardi 12 et mercredi 13 août vont leur permettre de finir leur croissance et de prendre de la qualité. C’est aussi vrai, à moindre mesure, pour Chemazé. » Par contre, vers l’Est, Claude Charon ne s’attendait pas « à trouver un département aussi sec. Dans les exploitations visitées ou le long des routes, on voit bien que les maïs cette année, c’est vraiment la misère ! », poursuit l’élu. « Par endroits, ce n’est même pas la peine de mettre l’ensileuse en route ».

Une année « catastrophique » pour les exploitants de l’Est de la Mayenne, liée au déficit de précipitations : si en mai il y en a eu des pluies, mais en juin, seulement entre 15 ou 20 mm. « À Saint-Denis d’Anjou, note Stéphane Dalifard qui a suivi la délégation pour la Fdsea, on a des maïs totalement secs qui font à peine 50 cm de haut. » « Les plantes ont séché au lieu de mûrir, reprend Claude Charon. Les épis ne sont pas arrivés à bonne maturité. Les grains se sont racornis. » La délégation a fait des comptages sur des zones témoins d’un are. « Dans des parcelles à 80 000 pieds par hectare, seulement 20 000 pieds ont des épis à peu près viables », remonte l’élu de la Chambre.

Alors calamité sécheresse ou pas ? Pour y répondre, il faudra cependant attendre la fin des ensilages et l'estimation des stocks fourragers pour la suite de ce dossier.

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