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Ensilage et enrubannage : on stocke les fourrages

Après de longs mois de pluie, le soleil a enfin refait surface. Un peu partout en Mayenne, les chantiers d’ensilage et d’enrubannage reprennent. Une première coupe de très bonne qualité selon nos témoins. Cependant, même dans les champs, on n’oublie pas le coronavirus qui a forcé beaucoup d’agriculteurs à transformer leurs habitudes.

© Coll. Menan pour Agri53

• Didier Gauche, Houssay :« Faucher au mois de mars je n’avais jamais vu ça. D’habitude, je le fais plutôt la 2e quinzaine d’avril. Avec l’hiver doux et humide que l’on a eu, l’herbe est très en avance. J’ai fait de l’enrubannage pour pouvoir nettoyer mes prairies et mettre mes vaches à pâturer sans gaspiller de l’herbe. J’ai fauché 9 ha d’herbe avec ma faucheuse assiette. Ce sont des prairies naturelles, anciennement temporaires. J’ai un peu de fétuque, de dactyle, du ray-grass anglais, un peu de tout. Cette année, à cause de la chaleur de l’année dernière il y a un peu moins de trèfle par contre. Pour enrubanner, j’ai fait appel à l’entreprise Chevalier qui avait une nouvelle presse enrubanneuse. Elle fait les bottes et les enrubanne ce qui est un bon avantage. Au total, 50 bottes ont été réalisées. Ce n’est pas beaucoup à l’hectare, mais l’herbe devrait être de bonne qualité. Je pense qu’on doit avoir environ 60 % de matières sèches. »

Benoit Faucon, Mayenne : Même si, alors que la France est confinée, les agriculteurs, eux, retournent dans les champs, certaines précautions sont de mise. Benoit Faucon, éleveur laitier à Mayenne, a adapté sa méthode de travail à la situation actuelle. « On a voulu bénéficier des conditions climatiques pour récolter l’herbe et avoir une première couche de qualité. Mais plutôt que de travailler avec un chantier classique et d’avoir un cortège de remorques, on a fait venir un auto-entrepreneur qui a une autochargeuse. Elle est très bien adaptée à de l’herbe jeune et surtout cela limite le nombre de personnes sur le chantier. » 30 ha ont pu être ensilés. « On a fait environ 15 ha d’avoine, et sinon, c’était des prairies de brome dactyle avec du trèfle violet et de ray-grass anglais avec du trèfle banc. »

Intégralité du reportage  à lire dans Agri53, n° 214, du vendredi 10 avril 2020.

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