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Changement climatique : une assurance pour limiter la casse

Le conseil d’administration de la Fdsea de la Mayenne s’est réuni lundi dernier. Au programme, un état des cultures, mais aussi des sujets d’actualité comme les assurances récoltes. Avec une explication de texte par Joël Limouzin, membre du bureau de la Fnsea.

Joël Limouzin, vice-président de la Fnsea, Mickaël Guilloux, secrétaire général de la Fdsea 53, et Pascal Réauté, président de la section équine
Fdsea 53, lors de la conférence de presse qui a suivi le conseil d’administration de la Fdsea de la Mayenne, lundi 14 septembre, à la Maison des Agriculteurs, à Changé.
Joël Limouzin, vice-président de la Fnsea, Mickaël Guilloux, secrétaire général de la Fdsea 53, et Pascal Réauté, président de la section équine
Fdsea 53, lors de la conférence de presse qui a suivi le conseil d’administration de la Fdsea de la Mayenne, lundi 14 septembre, à la Maison des Agriculteurs, à Changé.
© VG

Comment gérer les risques climatiques ? L’objet des échanges avec le conseil d’administration de la Fdsea de la Mayenne était de présenter les propositions de la Fnsea . « La gestion des risques passe par la limitation de l’exposition aux risques. Que ce soit par le stockage de l’eau, l’élimination de l’eau quand elle est en excès, de mettre des systèmes antigel ou anti-grêle sur des cultures… » Une fois des dispositifs mis en application, « nous avons besoin de les assurer. L’assurance est un moyen important à développer ». Avec des offres « pertinentes dans le calcul des pertes et accessibles en termes de coûts ». Joël Limouzin a rappelé que « 30 % des surfaces des cultures sont assurées, 2,5 % en arboriculture et quasiment rien en prairies ». Pour lui, « il faut pouvoir développer ce dispositif ». Il prend en exemple le fonds de mutualisation sanitaire et environnementale (FMSE) créé en 2014.

« L’objectif était, avec une cotisation obligatoire pour tous les agriculteurs, de pouvoir activer des fonds publics 65 % (État et Europe) avec 35 % de fonds professionnels.» Un principe qui peut être décliné pour assurer les récoltes, « en combinant ce qui est de la responsabilité de l’agriculteur (système assurantiel) et un fonds de calamités, rénové plutôt un principe qui ferait appel à la mutualisation pour les pertes, les gros coups durs. À partir de 50 à 60 % de pertes, il pourrait y avoir ce fonds mutualisé, via une cotisation de l’ensemble des agriculteurs, avec une répartition par filière ». Aujourd’hui, « tout est à créer ». Il souligne que « plus personne n’est épargné par ces questions climatiques, même en Mayenne où on voit des disparités à l’intérieur même du département. On ne peut pas laisser des agriculteurs sans solution ».

Joël Limouzin souhaite aussi un changement de paradigme : « Tout le monde assure ses bâtiments contre un incendie… Quand on a un problème climatique, le raisonnement c’est encore de se dire : je paie une cotisation de tant, qu’est-ce que je vais avoir en retour… Tant qu’on raisonnera l’assurance climatique comme cela, on n’arrivera pas à la développer. L’assurance climatique doit être dans votre stratégie d’entreprise, y compris dès le parcours à l’installation ». Et il insiste pour « garder cette approche de mutualisation, parce que la notion de solidarité en agriculture reste un point fort de notre profession ».

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