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Msa : la proximité au cœur des missions

La Msa Mayenne-Orne-Sarthe tenait son assemblée générale à la salle polyvalente de Mayenne, jeudi de la semaine dernière. Le thème de la matinée était : la place de la Msa dans un contexte agricole en mutations.

Au micro, Georgette Rousselet, présidente de la Msa Mayenne Orne Sarthe.
Au micro, Georgette Rousselet, présidente de la Msa Mayenne Orne Sarthe.
© RW

 

 

« L’actualité de ces derniers mois a montré combien les territoires ruraux ont un sentiment d’abandon et combien la Msa a eu raison de se battre pour rester dans les territoires ruraux, la proximité c’est l’Adn de la Msa », lance avec aplomb Georgette Rousselet, présidente de la Msa Mayenne-Orne-Sarthe pour commencer son rapport moral. 239 délégués cantonaux étaient présents en assemblée générale à la salle polyvalente de Mayenne, jeudi dernier, soit une participation de 27,79 % des élus. Au programme de la matinée, le bilan de la Msa et des prises de parole autour du thème : « la place de la Msa dans un contexte agricole en mutation », plusieurs interventions visaient également à préparer les élections, qui auront lieu en 202O.

La proximité avant tout

« Vous êtes importants pour faire remonter les besoins des adhérents et nous aider à venir en aide aux personnes en difficulté, merci de votre implication », explique Georgette Rousselet pour remercier les délégués cantonaux. Lors de ses interventions, la présidente a insisté sur le rapport de proximité avec les adhérents.

En 2018, 18 287 chefs d’exploitation, 6 284 employeurs, 29 809 salariés, 1 267 collaborateurs d’exploitation et 145 213 retraités étaient sous le régime de la Msa Mayenne-Orne-Sarthe. En tout, 1,089 milliard d’euros de prestations ont été versés en 2018, 71 % de ces prestations sont destinées aux retraites, 23 % aux prestations de santé et 5 % aux prestations pour les familles. La Msa Mayenne-Orne-Sarthe dispose de sept points d’accueil et tient des permanences décentralisées. Elle reçoit en moyenne 20 500 appels par mois. « Nous croyons à la proximité, il ne faut pas s’éloigner. Nous sommes un organisme capable de proposer un service public jusque dans les endroits ruraux les plus éloignés. Il faut continuer d’accompagner les changements, comme le numérique, et de faire en sorte que personne ne soit oublié », ajoute la présidente en faisant allusion aux ateliers « coup de pouce numérique » qui permettent d’initier des personnes au numérique.

Les élections approchent

En janvier 2020 auront lieu les élections des représentants des cantons des trois collèges, elles seront suivies par l’élection des administrateurs de la Msa en mars 2020. « Je compte sur votre mobilisation pour chercher de nouveaux candidats et inciter au vote », annonce Georgette Rousselet. Pour motiver les troupes, elle ajoute : « Le mutualisme est une force qui permet à chacun de s’exprimer et à tous d’en tirer les fruits ». Un appel aux jeunes a été lancé pour permettre à la Msa de travailler au plus près des problématiques liées à la communication auprès des adhérents. « Pour rester proche du terrain, il faudra être plus engagé sur le numérique », a prédit la présidente.

 

 

 

Deux questions à…

Georgette Rousselet, présidente de la Msa Mayenne-Orne-Sarthe

Qu’est-ce que vous souhaitez aux personnes qui vont se présenter pour les prochaines élections ?

Il faudra organiser l’accueil des nouveaux élus pour répondre à leurs besoins en termes de formation. C’est important de connaître un minimum les rouages de la Msa pour être à l’écoute et comprendre ce dont ont besoin les familles.J’encourage donc tous celles et ceux qui ont la volonté d’accompagner le monde agricole sur le plan social. Ils y trouveront du partage et une volonté de faire mieux. J’appelle tous ceux qui le souhaitent à se présenter en tant que délégué et dans un second temps nous aurons besoin de nombreux administrateurs pour mener tous ces dossiers avec rigueur.

À quoi va devoir faire face la Msa dans les années à venir ?

Les mutations sociétales changent les métiers de l’agriculture, la Msa doit accompagner ces changements en innovant. Par exemple, on est à l’aube du tout numérique et il faudra veiller que personne ne reste sur le bord de la route.

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