Aller au contenu principal

Semoir simplifié : un outil polyvalent

Les entreprises de travaux agricoles doivent renouveler leurs équipements pour répondre aux demandes des agriculteurs. C’est ce qu’a fait récemment l’entreprise Rémon, à Parné-sur-Roc, en acquérant un semoir simplifié qui permet de gagner en efficacité, d’avoir des coûts réduits et de faire des mélanges d’espèces.

Le semoir simplifié a l’avantage d’être rapide, moins onéreux qu’un semoir conventionnel et il peut semer des mélanges d’espèces.
Le semoir simplifié a l’avantage d’être rapide, moins onéreux qu’un semoir conventionnel et il peut semer des mélanges d’espèces.
© SKY

Les entreprises de travaux agricoles doivent régulièrement investir dans de nos nouveaux outils afin de répondre aux évolutions des enjeux dans l’agriculture. Actuellement, trouver des engins permettant une rapidité d’exécution tout en conservant des coûts réduits est l’un de leurs objectifs premiers. Récemment l’entreprise de travaux agricoles Rémon, située à Parné-surRoc, a justement acquis un semoir à trois trémies permettant de faire des semis simplifiés. La société a été créée en 1986 par Philippe et Catherine Rémon. Elle compte aujourd’hui huit employés. Elle est positionnée sur les activités d’ensilage, de moisson, de pressage, de récolte d’herbe (fauche, andainage, ensilage, enrubannage), d’épandage et de semis. Pour chacune, l’entreprise propose une prestation avec chauffeur. Depuis ce mois de juin, elle dispose également de sa nouvelle activité : le semis simplifié.

Rapidité et coûts réduits

« Aujourd’hui, beaucoup d’agriculteurs cherchent à avoir une implantation pas chère et rapide. On s’est dit qu’il y avait un train à prendre et que nous devions répondre à la demande. Nous avons donc choisi d’investir dans un semoir simplifié de la marque Sky », explique le fils de Philippe et Catherine, Nicolas Rémon. Cet outil a l’avantage d’être très polyvalent dans les tâches à exécuter. En effet, il permet de réaliser toutes les étapes du semis, ou presque, en un seul passage. « L’avant est composé d’un déchaumeur rapide qui permet de bien préparer la terre. À l’arrière, il y a une vraie rampe de semis comme sur un semoir classique. Tout se fait en une fois et ce travail de la terre permet une meilleure implantation. » Il est également possible d’apporter de l’engrais organique au moment du semis avec ce même engin. Cette polyvalence lui permet d’être plus efficace qu’un semoir conventionnel. « Avec un combiné herse semoir de 4,50 m, on fait environ 2,5 ha à l’heure. Avec ce nouveau semoir qui est plus large et dont la vitesse d’avancement est plus élevée, l’objectif est de faire au moins 5 ou 6 ha à l’heure. » Cette rapidité d’exécution permet aussi d’avoir une prestation moins onéreuse. « Nous faisons un prix pour les cultures de vente et un pour les couverts végétaux », précise Nicolas Rémon. En moyenne, selon l’entreprise Rémon, une prestation avec « un semoir conventionnel coûte 40 % plus cher ».

Mélanges d’espèces

Le semoir simplifié, avec ses trois trémies, permet également de semer des mélanges d’espèces. Une méthode qui, selon l’entreprise, va se développer avec la réduction des produits phytosanitaires. « Je pense que nous devrons utiliser des méthodes de plus en plus naturelles. Là, on peut, par exemple, faire du colza et de la féverole. Ces deux plantes sont complémentaires. La féverole peut en effet servir de répulsif sur des insectes et elle apporte de l’azote au colza », explique Nicolas Rémon. Sur le semoir, il est possible de régler la profondeur en fonction du semis et la largeur. « Nous pouvons semer tous les rangs, un sur deux ou deux sur trois. » Ce nouvel outil est prometteur. Seul inconvénient : « il faut qu’il y ait des fenêtres météo convenables pour l’utiliser, que la terre ne soit pas trop humide ». Il est également à noter qu’avec cet engin l’on sème

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agri53.

Les plus lus

Pac : toutes les aides ne seront pas versées au 15 mars

Le cabinet du ministre de l'Agriculture fait le point sur le versement des aides Pac au 15 mars. Toutes les aides ne seront…

Haies : une dérogation aux dates d'interdiction d'élagage demandée en Mayenne

Vendredi 8 mars, la FDSEA, les JA, les EDT et la FdCuma ont écrit à Marie-Aimée Gaspari, préfète de la Mayenne, pour obtenir…

Trois femmes responsables et engagées témoignent

Jeudi 29 février, les Jeunes Agriculteurs de la Mayenne tenaient leur assemblée générale 2024 à l’hippodrome de Laval. Dans l’…

IED : l’eurodéputée ne convainc pas

Vendredi 23 février, la députée européenne Valérie Hayer, nouvelle présidente de Renew Europe, était en déplacement sur l’…

Étienne Dalibard : « Défendre les valeurs des Jeunes Agriculteurs »

Âgé de 29 ans, Étienne Dalibard, éleveur de porcs à Montjean, a été élu nouveau président des Jeunes Agriculteurs de la…

Viande bovine : une filière hachée pour les réformes

Vendredi 23 février, en après-midi, Elroc 53 présentait une nouvelle filière de viande hachée, contractualisée avec l’abattoir…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 103€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Agri53
Consultez le journal Agri53 au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal Agri53